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 CELESTIA Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis

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Lusitanian Lynx
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PostSubject: CELESTIA Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis   CELESTIA Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis EmptyMon 8 Jun - 14:40

Taken from Imm3moria :

Enfin ! Le voilà ! On l’attendait depuis six ans ! Sorti chez Apparitia Recordings, « Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis » est le deuxième album de Celestia, groupe culte de la scène black hexagonale. Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, cet opus annonce une nouvelle ère pour le combo français. Leur dernière démo « Delhÿs-cätess » nous avait donné un avant-goût de cette nouvelle offrande et constituait à elle seule un chef d’œuvre. Maintenant, je vais me poser une question à laquelle j’avais déjà réfléchi lorsque j’avais chroniqué « Delhÿs-cätess » : peut-on considérer « Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis » comme un monument ? La réponse est oui ! Une seule écoute suffit pour se rendre compte que cet album est bien supérieur à leur précédent bijou « Apparitia - Sumptuous Spectre » et à toute leur discographie entière.

Plus forts que jamais, nos aristocrates préférés ont décidé de sortir le grand jeu en façonnant huit longues compositions d’une richesse musicale rarement égalée. La première chose qui nous frappe, c’est la production. Jamais Celestia n’avait bénéficié d’un son aussi pur et limpide. De ce fait, les différents instruments apparaissent plus raffinés à l’image des claviers qui, bien qu’ayant été relégué au second plan, sont devenus l’une des principales marques de fabrique du groupe. En revanche, les autres instruments ont été mis au premier plan et agrémentés d’une puissance élégante. Soutenues par une batterie imparable et des riffs impitoyables, les compos nous emmènent voyager dans l’univers unique de Celestia, où la noblesse, le romantisme et le fantastique sont les maîtres mots. A cet univers si envoûtant, s’ajoute un climat mélancolique, engendré par de superbes passages de guitares acoustiques. Quant aux nappes de claviers, elles sont toujours aussi merveilleuses, nous invitant à valser avec une aristocrate trépassée. Comme un miroir, elle reflète admirablement la musique du groupe : belle, froide et cadavérique. Ses yeux étoilés sont figés à jamais tandis que son visage, aussi blafard que la lune, respire la décomposition. Pour ce qui est du chant, il n’y a aucune surprise : Sir Noktu Geiistmortt est irréprochable du début jusqu’à la fin. Lorsque l’on écoute « Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis », on pense aux ambiances horrifiques des « Histoires Extraordinaires » d’Edgar Allan Poe, aux nouvelles fantastiques d’Alfred de Musset, Guy de Maupassant, Prosper Mérimée et De Villiers de L’Isle-Adam. Mais c’est surtout « Le Château des Carpathes » de Jules Verne qui nous vient à l’esprit car ce grand roman colle parfaitement à l’art noir de Celestia de par son atmosphère captivante et son thème qui me rappelle celui d’« Apparitia - Sumptuous Spectre ».

Avec cet opus, le « French Aristocratic Black Art » n’aura été aussi inspiré et savoureux. Chaque titre est une pure merveille, un recueil de mélodies sublimes. Il est vraiment difficile de trouver les mots et d’exprimer ce que l’on ressent après l’écoute d’un tel monument. Illustré par un artwork remarquable, « Frigidiis Apotheosia : Abstinencia Genesiis » est incontestablement l’un des meilleurs albums de Black metal de cette année 2008 et est destiné à devenir culte dans les années à venir.


Taken from La Horde Noire :

Celestia, c’est un peu comme l’un de ces grands crus du Médoc, c’est raffiné, élitiste, et surtout, ça se bonifie avec le temps. Aussi modeste que soit mon avis, je peux vous assurer que 2008 sera une grande année! Mais avant d’aller plus loin, avant de cerner, tant bien que mal, ce « Frigidis Apotheosia (Abstinencia Genesiis) », il me semble primordial de bien avoir à l’esprit qui a enfanté cette entité. Si de prime abord, nous avons plutôt tendance à dire que la musique n’est que le reflet de ces compositeurs, il me paraît préférable pour une fois de prendre cette assertion à contre-pied. Trop de groupes sont actuellement sans substance. Leur musique peut sembler appréciable à la première écoute, mais l’on se rend rapidement compte que ce ne sont que des illusionnistes, sans aucune identité et personnalité, totalement fades et vides de sens. Si la musique de Celestia a atteint un tel niveau, ce n’est qu'uniquement dû à l’intégrité de son géniteur, Noktu. Intégrité dans le sens où il n'a subi aucune altération, aucun dommage ou aucune diminution, malgré les agressions inlassables de notre société. Témoin de notre décadence, conscient que l’être humain a pris un mauvais tournant avec la culture symbolique et la division du travail, nous avons quitté un lieu d’enchantement, la Nature, de compréhension, de raffinement, de culture pour atteindre l’absence que nous connaissons aujourd’hui, notre incroyable dégénérescence. Vide, de plus en plus vide, les personnes conscientes de cet abrutissement sont en voie d’extermination, et pourtant, personne ne crie au génocide. C’est donc pour échapper à tout cela, à ce toujours plus, à cette hébétude croissante, que le seul maître à bord de cet unique groupe qu’est Celestia a décidé de s’isoler, de rompre les liens, son leitmotiv semblant être qu‘on est libre, intellectuellement parlant, qu‘une fois avoir tout perdu, matériellement parlant. Tel le héros de Thoreau, Walden, c’est dans la voie de l’abstinence que s’est enfoncé le personnage, et c’est cette voie, ce choix, qui a permis d’être ce qu’est « Frigidis Apotheosia (Abstinencia Genesiis », une œuvre unique, nostalgique de la grande époque. Huit morceaux, ou le maître mot pourrait être raffinement. Le connaisseur de « Apparitia - Sumptuous Spectre » ne sera pas totalement destabilisé, on retrouve sur cette nouvelle galette le même timbre de voix, si particulier, mais également cette même approche des riffs, comme sur « A plaintive cry merely echo ». Le son, ou tout du moins la production, est, a contrario, bien plus travaillé. Amateur, généralement, des productions très crues et froides en terme de black metal, je dois bien admettre que la musique de Celestia se devait de franchir cette étape. Production très léchée, elle permet de retranscrire au mieux l’ambiance voulue. Une ambiance qui d’ailleurs se voit grandement aidée par les couches de clavier de Malefic (unique membre de l’incontournable Xasthur), qui apporte une atmosphère singulière (« The seed of negation »), mais aussi presque empathique à certains moments, tel que sur le début de « Admirable eros abstraction ». Vouloir cerner totalement ces morceaux, c’est d’abord essayer de cerner le pourquoi, c‘est en ce sens qu‘il m‘a semblé important de rappeler quel chemin intellectuel avait été parcouru. Balayant avec une facilité déconcertante tous ces ersatz polluant cette scène black jusqu’à la rendre risible aux yeux des autres, Celestia ne s’est pas assis sur le trône avec cet album, il l’était déjà, il a juste stopper net tous ceux qui s’auto-prétendaient et s’auto-proclamaient appartenir à l’élite…


Taken from Haven Metal :

Frigidiis apotheosia ou le rejet de la perversion associative contemporaine.
Ce nouvel acte de Celestia se veut personnel et critique. Loin des éternelles élucubrations de pseudo-sataniques en culottes courtes, Noktu a choisi cette fois-ci de retranscrire son cheminement dans la voie de l’abstinence et du rejet dans une pièce en 8 actes profonds et sensibles. La musique se veut plus tempérée et dépressive que ce que la formation nous a déjà donné à écouter auparavant. Frigidiis est variant dans son humeur, bien que l’ensemble soit guidé par une dépression sensible et prenante. Contrairement aux opus précédents, celui-ci est plus mélodique aussi, proposant plusieurs passages en mid voire down-tempo avec juste une guitare et des claviers pour assombrir l’ambiance. Il ne faudra certes pas chercher un quelconque agitement incontrôlé, cette pièce-là est délicate et recherchée. Bien peu de sorties actuelles en Black Metal n’offrent une telle profondeur dans la sensibilité.
Frigidiis apotheosia montre un tournant dans la carrière de Celestia, ce qui lui permettra de se distinguer désormais de ce ras-de-marée qu’est le Black Metal.
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