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 GRAND BELIAL'S KEY " Kosherat "

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Lusitanian Lynx
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GRAND BELIAL'S KEY  " Kosherat " Empty
PostSubject: GRAND BELIAL'S KEY " Kosherat "   GRAND BELIAL'S KEY  " Kosherat " EmptyMon 8 Jun - 15:33

Taken from La Horde Noire :

C’est à l’imparfait, malheureusement, que je vais devoir réaliser cette chronique. Avant d’aller plus loin, revenons brièvement sur l’histoire de ce groupe phare de la scène BM américaine. Élément qui pourra peut-être en surprendre plus d’un, le groupe existait depuis 1992. Véritable pionner, il a fallu cependant attendre 1997 pour assister à la sortie de leur premier full-length, « Mocking the Philanthropist ». Outre une qualité déjà certaine, qui ne sera pas celle tout de même de leur deuxième et excellent full-length « Judeobeast Assassination », le groupe sera affilié au mouvement néo national socialism. Affiliation qui, d’ailleurs, n’aura rien d’éphémère puisque leur nouveau chanteur, Grimnir Wotansvolk, sera le patron du label Vinland Winds, spécialisé dans le « American National Socialist ». Ceci étant dit, c’est bel et bien la MUSIQUE du groupe qui nous intéresse, laissant soigneusement et sagement les idées politiques, quelqu'elles soient après tout, de côté…
Signé chez Drakkar Productions, le groupe n’aura le temps que de nous sortir un troisième, et dernier, full-length avant que le chanteur meurt dans de mystérieuses circonstances selon les dire de Metalarchives. Vous l’aurez compris, avec seulement 3 albums à leur actif en 13ans de carrière, le groupe a de loin privilégié la qualité: Kosherat en étant la plus belle des illustrations. C’est tout à leur honneur, ça nous change de ces groupes merdiques qui se sentent obliger de nous sortir une galette tous les ans! Le groupe m’étant inconnu, j’ai préféré écouter le reste de leur discographie, du moins ce que j’ai pu me procurer, avant de me lancer dans l’écoute de celui-ci. Soyons honnête, outre l’excellent « Judeobeast Assassination », la musique du groupe ne m’avait pas particulièrement « bouleversé ».
C’est donc mitigé, et surtout curieux, que je me plonge dans ce « Kosherat ». Une écoute me suffira, une écoute pour affirmer que le groupe a ce petit quelque chose de particulier, une sensibilité particulière pour la composition… Véritable bol d’air que celui-ci, leur situation géographique n’est pas, à mon humble avis, sans conséquence. Ça regorge de bonnes idées, remarque d’ailleurs qui pourrait être une critique. On se rend compte, après plusieurs écoutes cette fois-ci, que le groupe pourrait de loin les exploiter plus: certains riffs auraient pu mériter une plus grande place lors du processus de composition, indéniablement. Mais c’est à ça aussi que l’on reconnaît les grands albums, et a fortiori les grands groupes, c’est grâce à cette richesse que GBK se distingue par rapport à bon nombre de groupes! La voix déjà, cette voix si particulière, apporte indéniablement un véritable plus à la musique. Musique d’ailleurs qui, aidée d’une production des plus correctes, nous permet de plonger dans une atmosphère particulière. Difficile d’y mettre des mots, c’est malsain, bien entendu, mais il y a (aussi) autre chose. Prenons par exemple le début de « Vultures Of Misfortune », sans rien dévoiler, je peux vous assurer que bon nombres d’entre vous risquent d’être surpris, même chose pour le morceau « The Tricifixion Of Swine » avec ce magnifique passage (calme) à la guitare sèche, avant que tout ne (ré)explose! C’est du grand, très grand! Constitué de 9 titres, le groupe avec ses (trop?) nombreuses idées met en place différentes facettes dans leur musique. Si ce "Kosherat" est bel et bien composé de 9 compositions (effet de style), le cd contient néanmoins 11 pistes, cela s’expliquant avec les reprises de « Doom Generation » et « Holy Shit », morceaux composés à la base par le groupe de RAC Chaos 88 (H huitième lettre de l‘alphabet?!). Je ne connaissais pas les originaux, il me sera donc difficile de vous dire si celles-ci sont fidèles. Deux morceaux cependant qui ne restent pas le moment fort de cette galette, le changement (brutal!) d‘ambiance y étant sûrement pour quelque chose…
En somme, comme dit précédemment en fait, ce disque est une véritable bouffée d’oxygène, bouffée qui d’ailleurs est/sera la bienvenu avant que tout le monde n’y reste pour cause d’asphyxie générale. La créativité est de la partie, et je peux vous assurer que depuis quelques temps, ce n’est pas du luxe! La scène black américaine ne se résume pas qu’à Xasthur et Leviathan. Des formations, tel Grand Belial‘s Key, méritent à nous, européens, toute notre attention…

Précisons, tout de même, que si le groupe mérite bel et bien l’étiquette musicale de « NSBM », à cause (ou grâce) entre autre de son histoire, ce disque, quant à lui, ne contient rien de subversif au niveau des paroles, celles-ci se résumant, sauf erreur de ma part, à une véritable diatribe enflammée envers les religions monothéistes…


Taken from Imm3moria :

Je ne remercierai jamais assez Drakkar Productions pour avoir signé Decayed en 1998. Grâce à eux, ce groupe culte de la scène black old-school européenne a pu sortir des chefs d’œuvre maléfiques qui se sont profondément gravés dans ma mémoire. Il faut dire que Noktu, manager de Drakkar Productions et figure emblématique du black metal français, a fait un excellent choix mais réduire ce label à Decayed serait une erreur fatale car d’autres formations tout aussi cultes ornent fièrement son catalogue. Parmi elles, se trouve Grand Belial’s Key.

Nous avons devant nous l’un des premiers groupes de black metal US de l’histoire et cette formation existe depuis 1992 ! Apparu en 2005, « Kosherat » est seulement le troisième album de Grand Belial’s Key après treize ans de carrière. Au début, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre car je ne les connaissais pas. Après quelques écoutes attentives, je peux vous avouer qu’ils méritent tous les plus beaux éloges car « Kosherat » est une œuvre d’art unique du black metal.

En un peu plus d’une heure, nos amis américains ont montré qu’ils méritaient amplement leur statut de groupe culte. Après quatre ans de travail acharné, suite à leur deuxième offrande « Judeobeast Assassination » sortie en 2001, cette horde nous délivre onze compositions imparables de black mélodique, technique et original. Les neuf premiers titres sont tout simplement irréprochables car nous avons affaire à d’excellents musiciens qui manient le black metal avec une intelligence rarement observée et une créativité surprenante. Tout d’abord, il faut souligner que la production est très bonne et qu’elle apporte davantage de puissance à leur musique. Comment décrire le black de Grand Belial’s Key ? Eh bien, c’est assez difficile car leurs compositions sont très atypiques pour un groupe de black mélodique. Tout au long de « Kosherat », on arrive à déceler quelques petites influences thrash, heavy et même punk, ce qui rend leur musique plus originale et intéressante. De plus, cette horde possède un chanteur unique du nom de Richard « Grimnir Heretic » Mills. A la fois malsain et écorché, son chant si particulier apporte davantage de personnalité au groupe.

Que dire des refrains ? Ils engendrent des mélodies incontournables qui marquent l’âme de l’auditeur au fer rouge. A quelques moments, d’excellents passages de claviers atmosphériques sont insérés avec succès et les chansons deviennent de ce fait plus mélodiques. En outre, il ne faut pas oublier le très bon niveau technique des musiciens avec un bonus pour le batteur et le guitariste. Côté lyrics, les textes sont très bien écrits et cette horde déverse sa haine et son dégout envers les trois religions monothéistes (surtout le christianisme et le judaïsme). Ce qui est assez comique dans leurs paroles, c’est qu’il y a aussi un côté moqueur et caricatural de ces religions. La pochette de « Kosherat » est excellente (tout comme leurs pochettes en général) et nous plonge dans un univers péplum où les romains persécutaient impitoyablement les juifs et les chrétiens. Ce feeling péplum se retrouve également dans leurs précédentes réalisations et est une des principales caractéristiques de l’imagerie de Grand Belial’s Key. Par ailleurs, ce feeling s’accentue à certains passages où les chœurs inquiétants et les claviers font leur apparition.

Enfin, le groupe nous a réservé quelques petites surprises avec d’une part, l’introduction de « Vultures of Misfortune » qui s’avère être une musique de variété juive ou arabe (difficile de savoir) très agréable à écouter et qui nous fait mourir de rire. D’autre part, les deux derniers titres « Holy shit » et « Doom generation » sont des reprises excellentissimes de Chaos 88, groupe phare de la scène RAC internationale. Une preuve que ces musiciens talentueux et expérimentés savent aussi jouer d’autres styles de musique.

Bref, « Kosherat » est un pur chef d’œuvre de black mélodique qui brille surtout par son originalité et son intelligence. Grand Belial’s Key joue du Grand Belial’s Key, c’est indiscutable. La preuve avec ces neuf premiers titres ô combien uniques qui nous plongent dans l’antiquité. Quant aux deux covers de Chaos 88, elles sont excellentes et nous bottent le cul sans ménagement. Malheureusement, ce groupe mythique a très récemment splitté suite au décès tragique de son chanteur le 27 août 2006. Ce dernier album nous donne donc l’occasion de découvrir cette formation culte et de leur rendre en même temps un ultime hommage. Incontournable.


Taken from Guts of Darkness :

Cela faisait un bon moment que l'on attendait le successeur du mythique "Judeobeast assassination" sorti en 2001. Les américains de Grand Belial's Key marque ce retour fin 2005 avec leur nouvelle offrande intitulée "Kosherat". Deux changements ont eu lieu puisque Cazz Grant "The black Lourde of Crucifixion", qui avait été recruté au tout début du groupe par Gelal pour assurer la batterie et les vocaux, s'en est allé, remplacé par Grimnir Wotansvolk, boss du label Vinland Winds Records. Niveau batterie, c'est The Gulag (ou Alienchrist dans le groupe de death metal Argholsent) qui reprend les baguettes. Oui, le ton culte de Black Lourde n'est plus là, mais force est de constater que le nouveau chanteur donne plus ou moins dans le même registre, sans doute pour ne pas choquer ceux qui suivent le groupe depuis pas mal d'années. Au niveau de la production, "Judeobeast assassination" montrait déjà un grand pas en avant comparé à son prédécesseur "Mocking the philanthropist" (même si j'adorais sa production boueuse, touffue et occulte). Il en va de même pour ce nouvel album puisque la production est maintenant plus puissante au niveau des guitares et de la batterie. Les nouveaux hymnes sont aussi efficaces les uns que les autres, Grand Belial's Key excelle toujours autant dans un black metal puissant, vicieux et mélodique. La touche de Gelal est toujours aussi reconnaissable, c'est un réel bonheur de l'entendre jouer, je pense que peu de guitaristes dans la scène black metal sont aussi performants que lui. Dommage que cet album compte moins de solo que ses prédécesseurs, mais il y a toujours pas mal de lead si particuliers au groupe. La qualité de Grand Belial's Key est de proposer une alternance entre passages furieux, pied au plancher comme le morceau "The bearded hustklers" et moments plus calmes et atmosphériques, très mélodieux, en gardant toujours une certaine cohérence. Preuve en est cet excellent "The red heifer" et son break de tueur. A mes yeux, le meilleur morceau du disque est "On a mule rides the swindler", cinq minutes de pur GBK au summum. On commence sur un riff mélodique et éthéré, la basse vrombissante, un rythme mid-tempo et des vocaux qui s'installent tranquillement sans forcer. Une introduction qui monte en puissance pendant deux minutes jusqu'à l'explosion de fureur qui lui succède. Un très grand morceau. Bien que cet album soit homogène, les fans de GBK remarqueront qu'il n'est pas entièrement composé de nouveaux titres. En effet, les deux titres qui figuraient sur le ep "Tricifixion of swine" ("Son of the black ram" et "Kingdom of poisoned fruits"), "Hobo of aramaic tongues" (présent sur le split ep avec les français de Chemin de Haine) et "The tricifixion of swine" (présent sur le split ep avec Nunslaughter) ont été totalement réenregistrés, permettant ainsi à ceux qui n'avaient pu mettre la main sur ces eps, devenus rares et chers, de découvrir ces titres, qui, il faut le dire, sont excellents, tout spécialement ceux du ep "Tricifixion of swine" (sorti sur EAL). Pour les puristes, c'est un peu dommage, mais ces titres bénéficient tout de même d'une bien meilleure production comparés à leur première mouture. Les deux derniers titres du disque sont dispensables, il s'agit de deux reprises de Chaos 88, "Holy shit" et "Doom generation", qui dénote fortement du reste, qui ne servent pas à grand chose selon moi sinon menacer l'homogénéïté de l'enregistrement, puisque très punk. Un excellent album de Grand Belial's Key donc, qui, pour moi, ne parvient pas à atteindre les deux intouchables que sont "Mocking the philanthropist" et "Judeobeast assassination", mais qui n'en est pas moins amené à devenir un classique à son tour.


Taken from U-Zine :

D’aucuns choisissent la voie de l’attaque frontale dans le black metal, Grand Belial’s Key a quant à lui comme credo une autre vision du Blasphème consistant au dénigrement par la moquerie et la dérision. Ce groupe cultive depuis ses débuts le goût de la grande déconnade, s’amusant à humilier le prophète sur chacune de leur pochettes en lui peinturlurant la tronche façon corpse-paint; loisir auquel tout bon mécréant devrait s'adonner à ses dimanches matin perdus, la vie du christ en bande dessinée devant largement occuper les matinées hivernales et emplir les foyers de ricanements narquois. A défaut, les publications des condisciples de Michael Jackson feront l’affaire et vous permettront d’accueillir d’un œil nouveau l’arrivée de ces indécrottables prosélytes.

Côté musique par contre ça rigole tout de suite beaucoup moins : un métal épais et mid-tempo ( quelques accélérations bien senties agrémentent tout de même l’opus ) ayant ceci de particulier que les guitares sont traitées comme des basses : un son vrombissant, rond, presque chaleureux qui colle à merveille au passages de types ritournelles rock 'n roll et deviennent plus aiguës sur les accélérations black metal. La palette des sentiments est variée : tantôt enjoués, parfois sombres, tristes et nostalgiques les morceaux sont le plus souvent mélancoliques, parfois d’une beauté déchirante, ayant toujours un arrière goût de glauque. La voix agressive et méprisante du tout nouveau chanteur du groupe, parfois proche du borborygme inintelligible, rajoute une touche de malsain aux compostions, comme si le chanteur s’étranglait d’indignation devant le constat amer de l'existence la misérable et rampante humanité religieuse. La batterie est très catchy avec un son naturel d' où émerge un gros travail sur le charley, d’ailleurs très bien sonorisés alors qu’il est parfois inaudible sur certaines productions estampillées black. Le mid tempo n’est pas un problème dans le black quand l’homme derrière les fûts a du talent d'autant que le tempo appliqué convient parfaitement au groupe. Quelques samples de musiques et de chants religieux, une sorte de ballade folk jouée au synthé, ainsi que des choeurs sur le premier titre, apportent une touche ironique aux morceaux.

La spécificité de Kosherat est qu'il permet d'entendre des morceaux du groupe disséminés auparavant sur divers splits, Ep ou sur leur premiers effort; interprétés avec un nouveau chanteur qui, du fait de son décés dans les mois qui suivirent la sortie de l'abum, mis un terme précipité au groupe ... mais, ma foi, quel appréciable chant du signe.
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